Le centre de compétence de Toulouse, un travail collaboratif au service des patients

 

 

Prises de rendez-vous :

Cardiomyopathies et troubles du rythme –
05 61 32 33 16

Génétique –
05 61 77 90 51

 

 

 

 

 

 

 

CC Toulouse - Bieth-Dupin-Rollin-Garnier-Maury legende
Le CHU de Toulouse est le centre de compétence pour les pathologies cardiaques et rythmiques héréditaires pour la région Midi-Pyrénées. Ce centre de compétence a pour vocation de prendre en charge les cardiomyopathies génétiques au sens large, sous la responsabilité du Pr Michel Galinier, et les pathologies rythmiques héréditaires, Dr Philippe Maury et Dr Anne Rollin en étroite collaboration avec l’équipe de génétique médicale du Pr Calvas (Dr Eric Bieth, Dr Delphine Dupin-Deguine & Christelle Garnier, psychologue).

 

Pr Michel Galinier, cardiologue et coordinateur du centre de compétence des cardiomyopathies

Spécialiste en insuffisance cardiaque, Michel Galinier s’intéresse tout naturellement aux cardiomyopathies, qui en sont l’une des principales causes.

En quoi consiste aujourd’hui votre activité ?
«
Je coordonne les équipes  qui prennent en charge l’insuffisance cardiaque, allant de l’ambulatoire avec les consultations à l’hôpital de jour, à l’hospitalisation avec une unité classique dédiée à l’insuffisance cardiaque chronique et à l’exploration des cardiomyopathies, d’une part, et, d’autre part, l’unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) qui, en association étroite avec le service de réanimation, gère l’insuffisance cardiaque aiguë. »

 

Pourquoi avoir fait le choix de coordonner un centre de compétence ?

Au vue de ma sur-spécialité, il m’a parut logique de coordonner le centre de compétence des cardiomyopathies au CHU de Toulouse.


Dr Philippe Maury, rythmologue et coordinateur du centre de compétence pour les troubles du rythme

Philippe Maury a toujours été intéressé par l’electrophysiologie et les arythmies cardiaques. Il s’est donc naturellement orienté vers la rythmologie et les pathologies génétiques associées aux arythmies.

«Je suis responsable de l’unité d’électrophysiologie-rythmologie-stimulation. Je m’occupe personnellement plus particulièrement d’ablation pour les patients atteints de tachycardies. Mon second terrain de prédilection est la gestion des patients atteints de pathologie rythmique héréditaire.»

Pourquoi avoir fait le choix de coordonner un centre de compétences ?

Ayant été impliqué très tôt dans les pathologies rythmiques héréditaires, il me paraissait normal de coordonner le CHU de Toulouse en ce domaine.


Dr Eric Bieth, généticien et référent pour les pathologies cardiaques héréditaires

Après un internat en médecine, spécialisé en recherche médicale, Eric Bieth est devenu directeur de recherche pour un laboratoire privé. En 1995, il est nommé maitre de conférence universitaire – praticien hospitalier en génétique médicale au CHU de Toulouse.

«La génétique médicale est une vocation ancienne, qui a justifié mon orientation vers des études de médecine .»

En quoi consiste aujourd’hui votre activité ?
«
J’ai une activité hospitalière, à la fois clinique avec des consultations de conseil génétique et de génétique clinique, et biologique avec la responsabilité de diagnostics moléculaires de plusieurs affections (mucoviscidose, retard mental, surdités,…) incluant une activité de diagnostic prénatal. Par ailleurs en tant qu’universitaire j’assure aussi des missions d’enseignement et de recherche.
C’est la mission de notre service de génétique médicale que de prendre en charge le conseil génétique pour les familles de notre région concernées par les maladies génétiques rares. Nous sommes associés à plusieurs centres de référence et de compétence de notre CHU. Les cardiopathies familiales représentent une part importante de notre activité de consultation mais ce n’est bien sûr pas la seule. »

Et la filière Cardiogen dans tout ça ?
M. Galinier : La part prépondérante des cardiomyopathies d’origine génétique nous a conduits à intégrer cette filière.
P. Maury : Être un acteur de la filière permet de faire partie d’un réseau national très utile dans les prises de décisions cliniques difficiles, et aussi de pouvoir participer aux études multicentriques dans le domaine des pathologies rythmiques héréditaires.